Vue sur le Parc vers 1903
Les serres, détruites lors de l’offensive allemande de 1940 n’existent plus.
Réalisation des Rocailes vers 1903 Jeanne est une artiste peintre douée qui réalise de nombreuses créations, principalement des natures mortes et des scènes de chasse. Elle a peint ce paravent exposé au salon de l’Hôtel Bouctot-Vagniez. D’ailleurs, Jeanne est la soeur ainée de Marie-Louise Vagniez-Renon (1884-1944), qui a épousé André Bouctot (1882-1972), rentier rouennais, le 11 juillet 1906. André Bouctot construit une luxueuse résidence principale à Amiens, avec l’architecte Louis Duthoit, située 36 rue des Otages : l’Hôtel Bouctot-Vagniez. Les aménagement du jardin sont directement inspirés des Rocailles de la Roseraie et il est probable que ce soient les mêmes artisans qui aient oeuvrés car les deux soeurs étant très proches. Pendant la première guerre mondiale, peu après son mariage, Marie-Louise est engagée comme infirmière bénévole à la Croix-Rouge, et elle est décorée de la légion d’honneur (JO du 31/10/1920) pour son courage et son dévouement aux malades. Elle participera à de nombreuses actions caritatives après la guerre de 14-18, et sera honorée de la palme Vermeil de la Croix Rouge en 1941.
En 1955, c’est la fermeture pour dépôt de bilan des établissements Vagniez, à Amiens, sur fonds de crise économique du textile. Spécialiste des vêtements de travail en toile Denim, l’affaire sera reprise par un industriel qui déposera également le bilan, un peu plus tard, puis l’affaire sera vendue à Lee Cooper. Ancien maire de Sains-en-Amiénois en 1944, Jean Vagniez – grand père de l’actuel propriétaire et neveu de Marie-Louise – mourra ruiné en 1957.
A noter, son fils Edouard Vagniez-Derville (1939-1982) sera également maire du village de Sains pendant de nombreuses années. Il a notamment réalisé les espaces de tennis découverts face au cimetière, qui portent son nom.